Le verdict est tombé. Après un an et demi de rebondissements judiciaires, Pierre Palmade a été condamné à une peine lourde. Retour sur une affaire marquée par un accident dramatique, des blessures irréparables et une décision judiciaire historique.
Un accident tragique aux conséquences irréversibles
Le 10 février 2023, une route de Seine-et-Marne devient le théâtre d’un accident dévastateur. Pierre Palmade, au volant de son véhicule, percute violemment une autre voiture après avoir consommé intensément de la drogue durant trois jours. Les conséquences sont dramatiques :
Le conducteur, grièvement blessé, perd l’usage de sa main droite.
Son fils de sept ans développe des troubles du langage et un traumatisme psychologique majeur.
La belle-sœur, enceinte de six mois et demi, perd son bébé à la suite de la collision.
Ces blessures physiques et morales ont profondément marqué la famille des victimes, laissant des séquelles indélébiles.
Une audience marquée par la tension et les regrets
Lors de son procès au tribunal correctionnel de Melun, Pierre Palmade a exprimé des regrets sincères, tout en décrivant la spirale destructrice qui l’a conduit à cet accident. Consommateur de chemsex, un mélange dangereux de drogues et de pratiques sexuelles frénétiques, il a qualifié cette période de vie d’« enfer ».
Devant les victimes, il a tenté de demander pardon :
« Je suis catastrophé par ce que j’ai fait. J’espère que les victimes pourront se reconstruire. »
Malgré ses excuses, les avocats des victimes ont rappelé l’ampleur des souffrances causées. Un point particulièrement souligné : la perte du bébé n’a pu être qualifiée d’homicide involontaire, une lacune juridique vivement contestée par Me Mourad Battikh, représentant des parties civiles.
Une condamnation assortie d’un mandat de dépôt différé
Pierre Palmade a été condamné à une peine de cinq ans de prison, dont deux ans ferme et trois ans assortis d’un sursis probatoire. Le tribunal a également émis un mandat de dépôt différé : bien qu’il ne soit pas incarcéré immédiatement, l’humoriste devra prochainement purger sa peine.
Le président du tribunal a été ferme :
« Cette peine est exécutoire, et son incarcération est inévitable. »
Même si un éventuel appel reste possible, il n’aurait aucun effet suspensif sur son entrée en prison.
