L’arrivée du nouvel humoriste sur le plateau d’Anne-Élisabeth Lemoine déclenche une tempête politique. Entre accusations de banalisation du salafisme et tollé sur les réseaux sociaux, découvrez comment France 5 se retrouve piégée par ses propres choix.
Un recrutement qui fait étincelle
Depuis le 1ᵉʳ février, Merwane Benlazar, chroniqueur sur France Inter, officie aussi dans C à vous. Son humour a séduit le plateau… mais ses anciens tweets ont enflammé la toile. « La place d’une femme est à la demeure auprès de son père », pouvait-on lire en 2021 sous sa plume, répondant à une cliente mécontente d’UPS. Une sortie qualifiée de pro-charia par ses détracteurs.
Des archives numériques explosives
Le passé numérique du humoriste ressurgit comme une traînée de poudre. En 2018, il clame : « J’me sens pas Français c’est sûr ». En 2020, il partage un article de salafislam.fr, site au positionnement rigoriste. Pire : il compare les téléspectateurs de Miss France à des « porcs » sur les ondes de France Inter. Autant de provocations qui alimentent aujourd’hui la polémique.
Le meilleur de l'islamiste Merwane Benlazar (@MerwaneB).
Dans #CaVous avec @BabethLemoine, financé par vos impôts sur @FranceTV.
Déroulez le fil. ⬇️ pic.twitter.com/Lg8JSKV3Os— J2Borg (@J2Borg_off) February 2, 2025
La classe politique monte au créneau
Nathalie Loiseau (Horizons) tonne contre ce qu’elle perçoit comme un « prosélytisme religieux » du service public. Guillaume Bigot (RN) dénonce quant à lui la « bénédiction de l’Arcom » pour ces positions. L’actrice Véronique Genest enfonce le clou : « France Télévisions banalise le salafisme ». Face à l’incendie, l’humoriste a verrouillé son compte X. France 5, elle, garde un silence assourdissant.
