À 41 ans, Vanessa Douillet, compagne de l’olympien David Douillet, défie les conventions en candidatant à Miss France 2026. Une décision courageuse qui a déclenché une tempête de critiques, révélant des préjugés tenaces sur l’âge et les ambitions féminines. Plongée dans un combat bien au-delà du concours de beauté.
Un rêve contesté : la candidature qui divise
L’annonce de sa participation à Miss Châtillon, étape clé pour intégrer Miss France, a immédiatement suscité des réactions virulentes. Dans les colonnes du Parisien, Vanessa Douillet assumait avec humour : « Les autres candidates ont l’âge de mes filles, c’est stimulant ! ». Mais cet autodérision n’a pas désarmé les détracteurs. Sur les réseaux, des commentaires acerbes fustigent une « initiative ridicule », exigeant qu’elle « laisse sa place aux jeunes ».
« Trop vieille pour être Miss ? » : le coup de gueule viral
Face à la polémique, Vanessa Douillet a riposté sur Instagram avec un message percutant. Accompagnée de la chanson « Unstoppable » de Sia, elle dénonce : « Ces attaques montrent qu’en 2025, une femme doit encore justifier ses choix à cause de son âge. » Son post, relayé par Terrafemina, interroge : pourquoi la société impose-t-elle des limites invisibles aux désirs féminins après 40 ans ?
Un symbole de lutte contre l’âgisme
Au-delà du concours, son initiative cristallise un débat sociétal. « Je continue pour toutes celles qu’on a découragées », clame-t-elle, transformant son parcours en manifeste. Alors que Miss France a supprimé ses restrictions d’âge en 2024, ce cas révèle l’écart entre les règles officielles et les mentalités. Une étude de l’INSEE rappelle d’ailleurs que 68% des Français jugent encore « inapproprié » qu’une quadragénaire incarne cet idéal de jeunesse.