Après une semaine marquée par une violente polémique suite à sa chronique dans « C à vous », l’humoriste Merwane Benlazar a décidé de riposter à sa manière : avec humour. Dans un sketch publié sur les réseaux sociaux, il revient sur l’avalanche de critiques et de menaces qu’il a subies, tout en abordant des questions plus larges sur la société. Découvrez comment il a transformé cette tempête médiatique en une réflexion percutante.
Une chronique qui a déclenché une tempête médiatique
Ce qui devait être une simple intervention humoristique sur la Ligue des Champions dans l’émission « C à vous » a rapidement dégénéré. Merwane Benlazar a révélé avoir reçu “entre 10 et 15 insultes ou menaces par minute” pendant tout un week-end. Une situation qu’il décrit avec lucidité et une pointe d’ironie : “Moi, ça va. Moi, je m’en fous, j’éteins mon téléphone, c’est terminé !”
Le déclencheur de cette polémique ? Un bonnet porté lors de sa chronique, qui a suscité des réactions disproportionnées. L’humoriste explique que ce choix vestimentaire était simplement une solution pour masquer une calvitie récente. Pourtant, ce détail anodin a suffi à enflammer les réseaux sociaux et à attirer l’attention des médias.
Une affaire qui prend une tournure politique
La polémique a rapidement dépassé le cadre de l’émission. La ministre de la Culture, Rachida Dati, est même intervenue au Sénat pour évoquer l’affaire. Merwane Benlazar commente cette situation avec humour : “Pour donner du contexte, hier on lisait mes tweets au Sénat, et j’ai été viré de mon poste de chroniqueur à la télévision par Rachida Dati […] Je savais que j’allais être viré un jour. Par une Arabe, c’est chiant.”
Cette intervention politique a donné une dimension inattendue à l’affaire, transformant une simple controverse en débat national. L’humoriste en profite pour souligner les inégalités et les préjugés qui touchent quotidiennement de nombreuses personnes.
Un message qui dépasse la polémique
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Dans son sketch, Merwane Benlazar ne se contente pas de répondre aux critiques. Il élargit le débat en abordant des questions de société plus profondes. “Pourquoi c’est injuste tout ça ? Moi j’ai le droit de me défendre […] mais tous les jours il y a des centaines d’Arabes qui sont renvoyées parce qu’ils n’ont pas mis le bon pull, qui ne sont pas pris à un truc parce qu’ils n’ont pas mis le bon bonnet, et eux, ils ne se défendront jamais et ils ne sauront même pas pourquoi ils sont virés.”
À travers son humour, l’humoriste de 29 ans dénonce les discriminations et les stéréotypes qui persistent dans la société. Son message, à la fois personnel et universel, résonne bien au-delà de sa propre expérience.
