Bio : ce qui se cache derrière le mot
Loin des OGM et de la vache folle, les produits bio intéressent de plus en plus de consommateurs.
Définition, influence sur l’environnement sont autant de facteurs qui expliquent ce mode de consommation.
Méritent l’appellation « biologique » les animaux d’élevage nourris par des aliments bio, donc sans déchets industriels ou farines animales, et ayant été soignés avec un minimum d’antibiotiques. Ils doivent aussi avoir grandi selon un rythme de croissance classique, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas dopés, et avoir eu accès à l’air libre.
Les fruits et légumes de culture bio n’ont reçu aucun fertilisant chimique ni aucun pesticide. Les antiparasitaires ou les désherbants sont naturels. Le sol est fertilisé avec des engrais à base de plante ou de fumier, sans produit chimique.
C’est un philosophe allemand, Rudolf Steiner, qui, dans les années 1920, a le premier tenté de mettre en garde ses concitoyens contre l’abus des engrais chimiques. L’Association française pour l’agriculture bio est apparue en 1962. Un produit certifié bio par le label AB contient 95 % d’ingrédients bio minimum, c’est garanti.
Toutefois, les produits bio ont certains adversaires qui trouvent étonnant de fabriquer du bio dans un environnement pollué. Les pesticides présents dans la terre circulent, l’eau d’arrosage n’est pas plus pure. Cependant, l’agriculture bio a le mérite de ne pas ajouter au désastre écologique des terres et de la nappe phréatique. Elle évite l’usure des sols en prônant la rotation des cultures et veille au maintien des haies et ainsi à la protection des oiseaux qui y vivent.
Pas très convaincant, car seulement 5 % des Français disent en consommer régulièrement. Les modes de production étant onéreux, la productivité étant moindre et la distribution plus spécialisée, surtout dans des boutiques, les prix restent sensiblement plus élevés. Patience, puisque les grandes surfaces installent peu à peu des rayons spécialisés.
Source : Biocoop
