La justice française vient de porter un coup sévère au monde des influenceurs. Rym Renom, star des réseaux sociaux suivie par près de 2 millions de personnes, a été condamnée à un an de prison ferme et 25 000 euros d’amende pour pratiques commerciales trompeuses. Une décision qui fait date dans la lutte contre les dérives du digital.
Des promotions dangereuses pour la santé
L’ancienne candidate de La Villa des cœurs brisés (saison 5) a été épinglée pour avoir promu des injections d’acide hyaluronique destinées à augmenter le volume des lèvres. « Ces pratiques pouvaient avoir des effets déplorables sur la santé des followers », a précisé la préfecture des Yvelines dans un communiqué.
La DGCCRF, gendarme de la consommation, avait déjà mis en garde l’influenceuse en juin 2023. Sans effet apparent, puisque les publications problématiques ont continué. La justice a donc décidé de frapper fort.
Une fuite à l’étranger ?
Particularité de ce dossier : un mandat d’arrêt a été émis contre Rym Renom, qui semble avoir quitté le territoire français. Ses dernières publications sur Instagram la montreraient sous des cieux plus cléments, probablement au Moyen-Orient.
Outre la peine de prison et l’amende, le tribunal a ordonné la saisie de 40 000 euros sur ses comptes bancaires. Une mesure dissuasive qui s’ajoute aux sanctions pénales.
Un signal fort contre les dérives des influenceurs
Pratiques commerciales trompeuses : l’influenceuse Rym Renom condamnée à 1 an de prison ferme, 25 000 € d’amende et à la confirmation de la saisie de 40 000 euros sur ses comptes bancaires. Un mandat d’arrêt a en outre été émis.
Grâce au travail d’enquête de la DDPP des… pic.twitter.com/hVMkzI4Ipc
— Préfet des Yvelines (@Prefet78) April 5, 2025
Cette condamnation s’inscrit dans une vague de sanctions contre les stars du digital. En mars 2025, Julien Tanti (Les Marseillais) avait écopé d’une lourde amende pour promotion de méthodes de trading illégales.
Les autorités semblent déterminées à mettre fin aux pratiques douteuses de certains influenceurs, même lorsqu’ils résident à l’étranger comme c’est souvent le cas à Dubaï. Un message clair est envoyé à toute la profession.
Sources :
- https://www.economie.gouv.fr/dgccrf
- https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006069565