Un bon médecin : choisir et évaluer
C’est souvent celui à qui l’on se confie, et on attend beaucoup de lui. Aux États-Unis, par l’intermédiaire du web, les patients testent par des questionnaires les compétences du praticien avant la visite. Plus dangereux encore, certains sites proposent des comparatifs entre médicaments ou des forums de discussion où des malades évoquent leurs infortunes en donnant des noms. Rien de comparable en France, fort heureusement, mais quand on sait qu’un médecin ne subit aucun contrôle de connaissances durant toute sa carrière, il y a de quoi être surpris. Inutile de s’affoler, voici quelques critères à prendre en compte.
D’abord, demandez-vous s’il a le sens de l’écoute, s’il prend le temps d’écouter votre demande : un médecin qui reçoit un patient toutes les 5 minutes ne peut en aucun cas être un bon praticien. C’est plutôt un commercial qui cherche à faire du chiffre. L’examen est une phase obligée, et lorsqu’il rédige l’ordonnance, il doit vous fournir des explications en disant pourquoi tel traitement, pour quel bienfait. Votre dossier médical, informatisé ou sur papier, doit être ressorti à chaque visite, afin de se remémorer vos éventuelles intolérances médicamenteuses ou vos traitements antérieurs. En cas d’examen, de radio, ou quand la visite d’un spécialiste est nécessaire, il doit être en mesure de vous conseiller un confrère. Sans toutefois insister lourdement, puisque vous avez le choix. Enfin, il doit coordonner les divers bilans afin d’opérer une synthèse de votre dossier. En cas d’urgence, vous devez pouvoir le joindre dans la journée ou laisser un message pour qu’il vous rappelle. Une consultation ne s’arrête pas quand vous sortez du cabinet.