Entre sport et philosophie, exercice physique et psychologique, les arts martiaux attirent nombre d’adeptes, notamment en France, où ils bénéficient des retombées publicitaires des bons résultats sportifs en international. Sous cette appellation générique se cachent diverses méthodes de combat, généralement sans armes, des plus connues au moins violentes.
Pour la petite histoire, c’est un moine bouddhiste, Bodhidharma, qui introduisit le bouddhisme zen dans la Chine du VIème siècle. À cette philosophie s’accompagnaient dix-huit exercices d’auto-défense. Ceux-ci ont peu à peu évolué vers un certain type de boxe et de nouveaux arts martiaux, dérivés des premiers, ont bientôt vu le jour.
De la Chine, ils ont alors franchi les frontières pour pénétrer le Japon au XIIème siècle… avant de conquérir le monde.
Sport de compétition – pour la plupart des arts martiaux – moyen d’auto-défense très prisé, notamment par les femmes, cette activité parfois très physique revêt également, tels les exercices originels, une dimension spirituelle aujourd’hui très recherchée : apprentissage de la confiance en soi, travail de la concentration et de la respiration, maîtrise des émotions et de l’esprit, transformation de l’énergie intérieure en puissance spirituelle… Le mental et le corps travaillent ici de pair.
Le succès aidant, l’enseignement des arts martiaux a ainsi évolué, adaptant sa pédagogie à un public désormais diversifié en âge, sexe, taille ou force. L’évolution se fait en douceur, sans violence. Et les experts vous le diront : nul besoin d’être particulièrement costaud pour pratiquer un art martial. Rigueur, célérité et souplesse sont bien davantage requis.
Vous souhaitez rejoindre le clan des adeptes ? Du judo, très physique, au karaté plus orienté vers le self-defense en passant pour le taï chi chuan, lente et douce pratique, les disciplines sont nombreuses – près de quatre-vingts ! En voici quelques-unes unes parmi les arts martiaux les plus connus et les moins violents.