Derrière l’image du saint homme se cache un passé familial terrifiant. Découvrez l’histoire méconnue qui a marqué l’Abbé Pierre à jamais, entre scandales et traumatismes inavoués.
Un passé familial explosif
L’Abbé Pierre, figure emblématique d’Emmaüs, a longtemps été perçu comme un symbole de charité et de sagesse. Pourtant, un rapport publié en 2024 a révélé des violences sexuelles et des agressions au sein de son entourage. Mais ce n’est pas tout : une autre affaire, bien plus ancienne, hante son héritage.
L’affaire sanglante de la tante
En 1920, à seulement huit ans, l’Abbé Pierre découvre que sa tante, Marguerite Steinheil, est condamnée pour le meurtre de son mari. Son corps, retrouvé dans une malle ensanglantée, marque à jamais l’histoire familiale. Cette femme, auteure féministe défendant le matriarcat, écopera de 22 ans de prison avant de mourir en 1931.
Traumatisme et conséquences sur l’Abbé Pierre
Cette tragédie plonge la famille dans l’opprobre. Les domestiques fuient, les fiancés abandonnent les sœurs de l’Abbé Pierre, et la richissime famille lyonnaise devient la risée de la société. *“Ce n’est pas rien”*, souligne Laetitia Cherel, coautrice de *Abbé Pierre, la fabrique d’un saint* (Allary), sur le plateau de Quotidien.
Des liens troublants avec son parcours
Un traumatisme à l’origine de sa vocation ?
Yann Barthès interroge : *“Il y a un trauma sur sa tante”*. L’enfance chaotique de l’Abbé Pierre, marquée par ce scandale, pourrait expliquer son besoin de rédemption et sa quête effrénée de sainteté.
Les zones d’ombre persistantes
Si l’affaire de la tante est connue, son impact psychologique reste spéculatif. Les auteures suggèrent cependant un lien entre ce passé et le comportement dominateur de l’Abbé Pierre, révélé par d’anciens témoignages.
