Pierre Palmade : Scandale judiciaire et libération sous surveillance électronique dévoilés

PROCES PIERRE PALMADE

L’humoriste Pierre Palmade, condamné pour un accident mortel sous stupéfiants, vient d’obtenir un aménagement de peine inédit. La Cour d’appel de Bordeaux valide sa libération sous bracelet électronique, déclenchant débats et émotion. Plongée dans un dossier judiciaire hors norme.

Une décision de justice qui fait polémique

Incarceré depuis décembre 2024 après un accident ayant coûté la vie à un fœtus et blessé grièvement trois personnes, Pierre Palmade quittera dès mercredi la prison de Gradignan. La cour a confirmé sa détention à domicile, malgré l’opposition initiale du parquet. Les juges ont imposé des plages horaires strictes pour ses déplacements, incluant des séances de suivi médical obligatoires.

Les conditions de la libération : Contrôle renforcé et interdictions

Le comédien, reconnu pour ses addictions au « chemsex » et à la cocaïne, devra porter un bracelet électronique 24h/24. Deux créneaux quotidiens sont autorisés : 14h-16h et 19h30-21h30, uniquement pour des thérapies anti-rechute. La cour ajoute une interdiction formelle de contact avec les victimes, dont la famille, toujours traumatisée par le drame de février 2023.

Un accident routier aux conséquences irréversibles

Rappel des faits : le 10 février 2023, Palmade, sous emprise de drogues depuis 72 heures, percute une voiture familiale. Parmi les blessés critiques : un enfant de 6 ans et une femme enceinte de 6 mois, qui perdra son bébé. Lors de son procès à Melun, l’humoriste avait présenté des excuses publiques déchirantes, qualifiées d’« insuffisantes » par les avocats des parties civiles.

Réactions des victimes : Entre colère et résignation

Me Mourad Battikh, représentant des plaignants, réagit : « Cette décision respecte la loi, mais ne efface pas les séquelles physiques et psychologiques ». Les victimes, toujours suivies médicalement, dénoncent une justice à deux vitesses, alors que Palmade bénéficie d’un suivi privilégié grâce à sa notoriété.

Le Parquet général Bordeaux : Un recours partiellement suivi

Si la cour a rejeté la demande de maintien en détention, elle a durci les conditions initiales. Les magistrats ont retenu l’argument du parquet sur la nécessité d’un encadrement horaire renforcé, limitant drastiquement les sorties. Une mesure présentée comme un compromis entre réinsertion et sécurité publique.

Sources :

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