Derrière le succès phénoménal de l’émission culte se cache une sombre réalité. Dans son autobiographie « Showtime, souvenirs du chaos », Laurence Boccolini lève le voile sur les violences et harcèlement qu’elle a endurés pendant six ans à présenter « Le Maillon Faible ». Un témoignage poignant qui révèle le prix de la célébrité.
Quand le rôle dépasse la fiction
De 2001 à 2007, l’animatrice incarne un personnage cassant et sévère qui fait le succès du jeu. Mais certains téléspectateurs ne font pas la différence entre le rôle et la personne. « Des jets de pierre dans mes fenêtres la nuit, des insultes dans la rue… On me traitait de grosse, de conne« , révèle-t-elle dans « Télématin ». Une haine qui l’a conduite à s’isoler dans sa maison de campagne.
La vie quotidienne devenue un calvaire
Simple faire ses courses ou prendre un café tourne au cauchemar. « Dans un restaurant, on m’a servi un café empoisonné avec je ne sais quoi – piment, javel ? », se souvient-elle, encore marquée. Les serveurs ricanaient. Un an plus tard, la chaîne lui présentait des excuses… qu’elle n’avait pas demandées.
Le paradoxe du public
Ironie du sort : quand elle s’adoucit avec les candidats, ceux-ci se plaignent ! « Ils disaient au casting : ‘Elle n’a pas été assez méchante avec moi’« , raconte-t-elle avec un sourire amer. Aujourd’hui à la tête de « Mot de passe » sur France 2, elle a tourné la page de ce personnage qui l’a tant marquée.