Les mots peuvent laisser des traces. Héléna Bailly, révélée par la Star Academy, s’est confiée sans filtre sur les remarques cinglantes d’Oscar Sisto, son ancien professeur de théâtre. Des phrases assassines qui, des années plus tard, résonnent encore dans son esprit.
« Cette fille ne dégage rien » : le coup de massue d’Oscar Sisto
Le 4 avril 2024, dans une interview sans concession, Oscar Sisto balayait d’un revers de main le talent d’Héléna. « Je vois que cette fille ne dégage rien », lançait-il alors, comparant sa prestation à une « coupe de fromage blanc ».
Des mots qui ont fait l’effet d’une bombe. Le professeur guest de la célèbre émission musicale ne mâchait pas ses mots : « Ne rien faire, c’est moche ». Pire encore, en plein cours, il avait osé lui dire en face qu’elle était « vide ».
« Ah c’est violent », avait répondu la jeune Belge sur le moment. Sous le choc, mais professionnelle, elle avait encaissé. En apparence seulement.
Des années après, la blessure est toujours vive
Invité récemment sur la chaîne YouTube d’Alix Grousset, Héléna a enfin pu exprimer ce qu’elle ressentait vraiment. « Il avait été hyper cash avec moi », reconnaît-elle, avant d’ajouter : « Je suis toujours un petit peu affectée ».
La méthode Sisto ? Trop brutale pour elle. « Ce n’est pas ma manière d’apprendre. C’est si violent », confie-t-elle, révélant au passage que leur vision de la pédagogie diverge radicalement.
Pourtant, loin de l’image de candidate effacée qu’on a pu lui coller, Héléna a su rebondir. Après l’émission, elle a enchaîné les projets musicaux et les tournées, prouvant que le talent ne se mesure pas à l’aune d’un seul cours de théâtre.
Star Academy : entre bienveillance et rudesse pédagogique
Cette anecdote relance le débat sur les méthodes d’enseignement dans les émissions de talents. Faut-il briser les candidats pour les faire progresser ? La franchise doit-elle nécessairement blesser ?
Héléna, elle, a choisi de transformer cette expérience douloureuse en force. Aujourd’hui, elle assume pleinement son parcours, ses doutes, et ses réussites. Preuve que les mots peuvent meurtrir, mais qu’ils ne définissent pas une carrière.
