Dans l’univers des interviews télévisées, certains moments restent gravés. Lors d’un récent numéro de Sept à Huit, Audrey Crespo-Mara a fait preuve d’une franchise rare en interrompant l’entretien d’une personnalité politique. Découvrez les raisons de cette décision choc et les révélations qui ont suivi.
Un Face-à-Face tendu : Le discours trop « institutionnel » d’un ancien Premier Ministre
Alors qu’elle recevait Gabriel Attal, ancien Premier ministre, Audrey Crespo-Mara a stoppé net l’interview, jugeant son propos trop formaté. « Ça ne va pas le faire », a-t-elle déclaré, exigeant davantage d’authenticité. Après une pause, l’homme politique s’est finalement livré, évoquant le harcèlement scolaire subi durant son adolescence. « Parfois, mes amis ne voulaient plus me parler le matin », a-t-il confié, dévoilant une vulnérabilité inattendue.
Le crédo de Sept à Huit : Authenticité avant tout
Depuis des années, l’émission dominicale de TF1 mise sur des portraits intimistes. Audrey Crespo-Mara explique privilégier les échanges naturels, loin des discours préparés. « Les politiques ont d’autres tribunes pour leurs programmes », justifie-t-elle, préférant inviter des personnalités capables de se dévoiler. Un parti pris qui a mené à des moments forts, comme les aveux bouleversants de Charles Biétry ou le témoignage de Stéphane Voirin, compagnon d’une professeure assassinée.
Pourquoi les politiques dérangent le format de l’émission
L’animatrice avoue une méfiance envers les figures politiques, souvent réticentes à lâcher prise. « Leur communication est trop contrôlée », analyse-t-elle. L’épisode avec Gabriel Attal illustre cette tension entre attentes médiatiques et langage de bureau. Pourtant, lorsqu’ils acceptent de jouer le jeu – comme Jean-Claude Van Damme ou Fabrice Luchini –, les résultats captivent des millions de téléspectateurs.