L’émission Touche pas à mon poste ! (TPMP), animée par Cyril Hanouna, a rencontré quelques turbulences dès ses premiers jours sur YouTube. Alors que l’émission a quitté C8 pour être diffusée sur Zoubida TV, elle a reçu un avertissement de la plateforme vidéo pour non-respect des règles publicitaires. Retour sur les détails de cette polémique.
Un démarrage en fanfare… mais sous surveillance
Après son déménagement sur Zoubida TV, TPMP a fait un démarrage spectaculaire, attirant des audiences impressionnantes. Cependant, sur YouTube, l’émission a rapidement été confrontée à des problèmes. La première diffusion sur la plateforme contenait près de 30 minutes de publicité, ce qui enfreint les règles de YouTube. En conséquence, le replay de l’émission a été retiré, et l’équipe de production a reçu un avertissement.
Pour contourner ce problème, l’équipe de TPMP a opté pour des plans larges du plateau pendant les coupures publicitaires, en attendant de trouver une solution plus pérenne pour monétiser le contenu sans violer les règles de la plateforme.
Cyril Hanouna et les marques : une provocation qui coûte cher
En plus des problèmes publicitaires, Cyril Hanouna a également été rappelé à l’ordre concernant l’affichage des marques dans son émission. Dès le premier épisode, l’animateur a clairement exprimé sa volonté de montrer toutes les marques qu’il souhaitait, déclarant : « On peut dire toutes les marques qu’on veut, c’est moi qui paye les amendes. »
Cette provocation a conduit à des mentions non floutées de marques comme Le Larousse, Le Coq Sportif ou encore Kway. Cependant, YouTube a rappelé à l’équipe de TPMP que la plateforme est également régulée par l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique). Les règles exigent que les partenariats rémunérés ou les publicités soient clairement indiqués à l’antenne, sous peine de sanctions sévères.
Les risques encourus
En cas de non-respect des règles, TPMP risque une amende pouvant atteindre 300 000 euros, et les responsables pourraient même faire face à une peine d’emprisonnement de deux ans pour « pratique commerciale trompeuse ». Ces sanctions soulignent l’importance de respecter les régulations, même sur des plateformes numériques comme YouTube.