Un célèbre animateur se retrouve au cœur d’un procès retentissant, accusé de violences conjugales par deux de ses anciennes compagnes. Face aux juges, il tente de se défendre en invoquant un trouble qui l’empêcherait de « contrôler [sa] force ». Que s’est-il réellement passé ?
Un procès sous haute tension
Dans la 10e chambre du tribunal judiciaire de Paris, le procès de cet animateur suscite un vif intérêt. Accusé par deux ex-compagnes de violences physiques et psychologiques, il risque jusqu’à dix ans de prison et une amende de 150 000 euros. Ces accusations incluent des incidents graves, comme un doigt cassé et des blessures psychologiques durables.
Une défense qui interpelle
Lors de son passage à la barre, l’accusé a nié catégoriquement plusieurs faits reprochés, mais a admis avoir blessé une plaignante. « Je suis dyspraxique », a-t-il expliqué, un trouble qui pourrait, selon lui, expliquer son incapacité à maîtriser certains gestes.
Il a également raconté un épisode marquant : « Je lui dis ‘Écoute, vaut mieux que je parte.’ Et elle me barre la route. Je saisis alors sa main pour l’éloigner. » Un geste qui aurait causé une blessure involontaire, selon ses dires.
Des versions qui s’opposent
La première plaignante décrit une scène différente. Elle affirme avoir été frappée à l’épaule alors qu’elle téléphonait à sa mère. L’animateur réfute fermement ces accusations, les qualifiant d’infondées. « Je vous répète les yeux dans les yeux : il n’y a pas eu de violences ! » a-t-il déclaré.
Un avenir incertain
Ce procès pourrait bien changer le cours de la vie de cet animateur. Les juges devront évaluer la crédibilité des témoignages et déterminer si les faits reprochés relèvent de la violence délibérée ou d’accidents liés à son trouble. La décision finale est attendue avec impatience.