Qui a dit que la guerre était seulement réservée aux hommes ? En Suède, les archéologues ont découvert les restes d’un guerrier viking appartenant à une femme. Celle-ci aurait dirigé des armées et combattu, bousculant quelque peu le savoir autour de l’histoire des Vikings !
La ville de Birka, dans le sud-est de la Suède, est l’une des premières villes de Scandinavie. Elle représentait le plus important comptoir commercial du pays où l’on venait s’approvisionner en matières premières, en armes ou encore en vin.
Une cité qui était, le plus souvent le point de départ des nombreux raids vikings vers l’Europe. Avec le temps, Birka est devenu le plus imposant cimeterre de Scandinavie en renfermant près de 3000 tombes exhumées entre la fin du XIXe siècle et le milieu du XXe.
Sur ce site archéologique de premier plan, des archéologues découvrent en 1880 un tombeau stupéfiant contenant les restes d’une personne, de chevaux, ainsi que de nombreuses armes et armures, des flèches ou encore des lances capables de transpercer l’acier. Selon l’étude publiée dans la revue American Journal of Physical Anthropology le 8 septembre 2017, il s’agissait là d’une des trouvailles les plus spectaculaires faites sur le site de Birka.
La science prouve qu’il s’agit bien d’une femme
Dès sa découverte, des caractéristiques féminines relatives aux restes de la personne défunte ont été relevées, mais pour les archéologues refusaient d’admettre qu’une femme puisse être une guerrière viking et encore moins une chef de guerre ayant un statut social important. (misogynie peut être)
La science a aujourd’hui prouvé que les restes appartenaient réellement à une femme et qu’ils avaient tort.
Charlotte Hedenstierna-Jonson, archéologue à l’Université d’Uppsala (Suède), indique qu’un « jeu de stratégie utilisé pour essayer des tactiques de combat était également posé sur ses genoux, ce qui indique qu’elle était une puissante chef de guerre. Elle a probablement planifié, mené et participé à des batailles. »
Il faut savoir que l’image du guerrier masculin dans une société traditionnelle patriarcale a été largement soutenue par une conception de la société bien de notre temps. C’est pour cette raison que les archéologues de l’époque ont tout de suite exclu la possibilité que le guerrier découvert soit une femme.