Dès la naissance, les cinq sens sont présents chez bébé. Il voit et regarde, même si, au tout début, il ne fait la différence qu’entre lumière et pénombre. Sa vision, limitée à la naissance à 20 ou 30 cm, avec un champ visuel restreint, s’affine petit à petit. Vers la 5e semaine, il est capable de reconnaître visuellement sa mère.
Son audition, en revanche, est très développée. Sensible, il sursaute au moindre bruit un peu violent ou inattendu. Il est attentif, vigilant, réceptif aux sons du monde extérieur et en particulier à la voix de sa mère qu’il reconnaît à l’âge de 5 ou 6 jours.
Dès le 5e ou 6e jour, il fait aussi la différence entre l’odeur de sa mère et celle d’une autre femme. La perception des odeurs est très développée chez le bébé et joue un rôle bien plus grand que chez les adultes. Le goût est présent : on a pu prouver que le nouveau-né est sensible à la concentration au sucre et au sel.
Enfin, tout ce qui est du domaine du toucher, du contact corporel joue un rôle capital dans le développement sensoriel du nouveau-né. Massages, caresses, allaitement au sein, etc. constituent un mode relationnel privilégié entre l’enfant et sa mère.
Vers le 8e ou 10e jour apparaît le » sourire aux anges » (appelé auparavant » rictus « ), précurseur de ce qui sera, entre 3 et 6 semaines, un vrai sourire, le » sourire réponse « . Bébé entre dans la phase du gazouillis autour de 2e ou 3e mois, il commence à vocaliser. Dans le même temps, il se détend, allonge plus facilement ses jambes et ses bras. A trois mois, il tient bien sa tête, parfois même avant. Il suit des yeux ce qu’on lui présente dans son champ visuel.
Entre 3 et 4 mois, bébé se met à rire, d’abord sous la forme d’un gloussement, qui évolue rapidement jusqu’au rire aux éclats.
Enfin, dès son plus jeune âge, l’enfant a besoin d’un certain temps de succion, qu’il satisfait par la tétée. Mais il peut avoir besoin, en plus, de sucette ou de son pouce, qu’il peut trouver très tôt.
